Inquiétudes...2, la suite!

Le reste de l'équipe arrivait avec Louis, Kaite, Kevin, Blade, Formatc et Konrad. Il fallait discuter de ce qui était arrivé du côté de chez Camus quelques points d'ombre restaient à éclaircir.

La principale question était d'où venait cette lyche infame, au pouvoir si grand que l'invocation de squelettes ne semblait pas l'affaiblir.

Tout le monde avait encore en mémoire les déboires avec le frère de Camus, prisonnier d'une machine qui lui pompait son énergie vitale au travers des cristaux de pouvoir.
Aurait-on à faire à la même menace?

Moi, je n'avais pas de doute sur deux choses: un, les paladins étaient en déclin car ils avaient besoin de l'aide des vampires puissants. Deux, leur chef ne mentait pas, il était sincère, et j'avais perçu de sa part une petite part de peur.
Je disais donc à mes compagnons:

"Pourquoi ne ferions-nous pas cette quête? Celà nous permettrais de tester nos compétences. De plus, je pense que la liche était la détenteuse du trésor que convoite les paladins. Donc, elle a voulu tuer leur chef pour qu'il ne nous parle pas de ça, car elle doit connaître notre puissance à mon avis".

Une fois mes pensées exprimées, mon regard tombait sur une jeune femme qui avait eu la curiosité d'entrer. Je lisais ses pensées, et je su en deux secondes qu'elle ne connaissait pas cet endroit, et qu'elle était pauvre. Donc, en voyant de la lumière, elle avait décidée d'entrer au Romanesque pour demander à manger en pensant que c'était une auberge. Je me levais et allais à sa rencontre.

Il fallait qu'on retourne sur les lieux de l'embuscade avec la liche. Il avait surement besoin de quelque chose. Il fallait qu'on sache de quoi c'était. Pendant ce temps là, je partais avec mes hommes à la recherche d'informations.

"On se retrouve ici au plus tard dans 4 heures. Je leur dis, j'ai besoin d'un peu de temps. Il faut que je rassemble mes hommes et que je trouve quelques démons coopératifs aussi."

Sur ces mots, je m'enfonçais dans les ténèbres.

Les autres quant à eux, partaient vers le lieu de l'embuscade.

Quand la jeune femme découvrit qu'elle était dans un bar de lycans et de vampires, elle voulut s'enfuir, mais des lycans la regardaient avec une lueur maléfique dans les yeux. Si je la laissais s'en aller, alors elle se ferait dévorer par eux.
Donc je la retenais par le bras.
Après, je lui dis de ne pas s'inquiéter que je ne lui voulais pas de mal.
Mais elle était terrorisée. Donc je décidais de l'emmener dans un lieu sûr.
Je saluais mes compagnons et sortais du bar.
2 heures après avoir marché, je lui donnais de l'or capturé sur des lycans, et je la quittais en me fondant dans l'ombre.
Je retournais au Romanesque en éspérant être dans les temps.

J'étais restée au Romanesque, je n'avais pas eu le courage de repartir sur les lieux de l'embuscade. Je buvais un verre quand je vis Baltor revenir seul, je lui souris, avait-il transformé cette fille?
Je m'approchais de lui pour le lui demander. Il me repondit que non.
Déçue, je repartais me chercher un verre et m'accoudais au bar pour regarder les vampires danser et je decidais de me mêler à eux en attendant le retour de mes amis.

Au Romanesque, tout le monde élaborait des suppositions sur une éventuelle mission qu'un "noble paladin" aurait à nous confier.

Je ne supportais pas ces créatures, elles me rappelaient trop le prêtre séraféen que j'avais été autrefois, dans mon autre vie.
Des souvenirs de chasses aux vampires avec mes frères d'armes, tous prêtres-guerriers. A nous seuls nous avions presque réussit à éradiquer la râçe cainite de Nosghot... Heureusement, que notre père Kain était intervenu à temps et nous avait tous sauvés.

Lorsque Baltor sortit furtivement avec une jeune femme, je decidais de le suivre.
Je laissais suffisement de distance entre nous jusqu'à ne plus percevoir leurs bruits, je me fiais à mon odorat pour pister l'odeur exquise de la peur qui émanait de cette humaine.

Comme je m'y attendais Baltor était en discution avec elle, donc il allait encore épargner une humaine. Surement avait-elle quelques informations à lui donner, aussi j'attendais patiement qu'ils se séparent et me remis en chasse.
Une fois sur que Baltor était sur le retour au Romanesque, je me lançais à l'assaut de la jeune femme.
Si cette chétive femelle pensait qu'elle pouvait venir dans notre repère et en ressortir sans avoir payer son dû, elle se trompait.

Et cette erreur allait lui couter la vie...

Je décidais de lui révéler ma présence en faisant quelques bruits afin de l'effrayer un peu plus, sa tension nerveuse remonta aussitot et me mit en appétit.
Décidément ce jeu allait etre passionnant. La pauvre enfant se mit à courir et je m'amusait à lui insufler un lieu sécurisé.
Alors qu'elle courait en direction de Piazza Navona une idée me vint.
La fontaine de Trève se trouvait deux ruelles plus loin, aussi je me décidait à créer des zombies d'eau pour la rabattre vers les ruelles moins eclairées de Rome où je l'attendrais.

Lorsqu'elle arriva, ses cheveux étaient en bataille, elle avait le souffle court et elle avait perdu ces chaussures.
Elle sentait la sueur moite et la terreur, quand elle me vit surgir de la ruelle son coeur eut comme un soulagement, mais il ne dura que l'espace d'un battement de coeur...
Je lui souriais d'un sourire carnassier où mes longues canines brillaient du désir de la posséder.
Elle s'ecroula, à bout de force accéptant son sort, aussi elle réussit à m'émouvoir et je m'approchais d'elle en lui envoyant des ondes de sympathie, je la soulevais de terre, entourrais ses épaules des mes bras et nous fondimes dans l'obsucurité de la ruelle.
Là à l'abris des regards je l'embrassais dans le cou pour lui donner l'appaisement final.

Pendant tout le temps que dura mon etreinte je ressentit un sentiment de pleinitude de sa part, elle me remerciait de mettre fin à ses tourments.
Les images que j'apperçus alors me laissèrent une impression terrible.
Il fallait que je retourne au Romanesque pour en faire part à mes camarades et savoir ce qu'elle avait pu raconter à Baltor.

Mais pour l'instant il fallait surtout que je trouve un endroit décent pour ce corps...

Quand je sentis que Formatc venait de tuer ma protégée, au début j'éprouvais de la colère.
Mais en y repensant, je me disais que c'était bizarre quand même qu'une humaine ne connaisse pas cet endroit assez réputé à cause de ces transformations très rares, quand les vampires ou lycans étaient d'humeur apaisée.
Je réalisais soudain que c'était peut être une espionne de la liche.
Quand je comprenais celà, je me mis à fondre en larme en me maudissant.
Car à force d'être trop gentil je mettais en danger mes amis et moi même.
Je descendais à la cave secrète pour méditer. Au bout d'une heure à réfléchir, je décidais de quitter mes amis, car je devenais dangereux pour eux.

Les autres revenaient au Romanesque bredouille.
Même Camus n'était pas chez lui.
Je n'étais pas encore revenu. Aby décida alors de voir aux environs si je n'arrivais pas. Mais, j'étais toujours absent.

Je marchais seul dans la nuit.
Quand je tombas sur un aveugle. Une proie facile.
Mais je le laissais.
Je me posais beaucoup de questions qui méritaient réponse. Donc, je décidais de retrouver les paladins, pour leur demander ce qu'était la quête qu'ils nous proposaient, et surtout, des questions concernant les gentils vampires de l'histoire.
Car celà me rongeait de savoir que ma gentillesse pouvait tous nous faire tomber dans un traquenard à cause de ma naïveté.
Après 5h de marche intensive, je voyais enfin une auberge où les paladins sévissaient.
Je décidais d'y entrer sous le regard médusé du barman qui appela vite la garde des paladins.

J'avais les yeux dans le vague , un verre devant moi auquel je n'avais pas touché , la tête appuyé à une colonne sur laquelle était sculpté une succube.
Celà faisait un bon moment que j'étais spectateur de tous les agissements des annerciens.
Mon esprit était ailleurs depuis la fin du combat que nous avions livré devant chez Camus.
Il était temps à présent pour moi de reprendre possession de mes moyens et d'aider vraiment mes amis.

Je cherchais Aby du regard parce-que sa présence me réconfortait toujours et que je trouverais grace à elle la volonté de percer le mystère de la disparition de Camus.

La ruelle sombre semblait interminable.
Cette ombre familière qu'était Aby était si loin...
Ce liquide qui ne cessait de couler...
J'entendais encore le ricanement de tous ces damnés qui ne trouvent même pas le repos dans la mort.
Finalement à bout de force, je m'écroulais non loin du Romanesque.

L'auberge était immence.
Quand j'entra, au moins 10 paladins sortirent leurs lames et commencèrent à activer ce terrible pouvoir de lumière.
Celà m'aveuglais, et je me sentis tout d'un coup très faible, voir mort.
Mais une voix familière ordonna d'arrêter ce processus de purification.
C'était le paladin que l'on avait sauvé.
Il m'aida à me remettre debout, et alla me chercher une potion très vite, car je souffrais encore de cette maudite lumière.
Après être de nouveau sur pied, il m'indiquait l'endroit où se trouvait le trésor qu'il convoitait.
Il m'en dit également plus sur ce trésor. En fait c'était une relique permettant de détecter les créatures maléfiques, mais non mort-vivantes comme nous les vampires.
Avec cet artefact, il espérait tuer beaucoup de lycans avec ses compagnons. Donc, c'était pour moi une bonne cause cette chasse au trésor.
Il m'apprit également qu'il avait vu Camus qui se dirigeait vers le repaire de la liche. Donc, Camus avait écouté notre conversation aves le paladin.
Mais était-ce Camus, ou la liche qui le possédait?
Je décidais de retourner au Romanseque pour avertir mes compagnons de mes découvertes très intéressantes.

Je ressentis l'inquiétude qui émanait des pensées d'Abygail , d'un pas sur j'entamai la route qui allait me guider jusqu'à elle.
Elle n'était pas seule, je pouvais sentir le souffle à peine perceptible de Konrad , il était mal en point.
Je flottais dans l'air au niveau des toits des maisons qui formaient les artères de Rome.

Ma vision aérienne me rendait compte instantanément de la situation.
Abygail était à genou à coté du corps de Konrad , un LG voulant tirer profit de leur détresse s'approchait à pas de loup de mes amis.

Je bondis et laissais l'apesanteur me porter au milieu de la rue faisant face au LG.
Il venait de perdre l'effet de surprise sur laquelle il devait compter pour vaincre Abygail et se délecter du corps de Konrad inanimé.
La crainte se lisait dans ses yeux , il savait qu'Aby était un Ancien et mon regard lui annoncait la mort.

Il partit sans demander son reste.

"Bonsoir Abygail , ta potion devrait réanimer rapidement Konrad."

Je basculai Konrad sur mon épaule et je pris la main d'Aby.

"Baltor va arriver d'une minute à l'autre au Romanesque , il a quelque chose d'important à nous révéler "

Une fois une sépulture décente, pour ma victime, trouvée dans les catacombes de Rome, entre les restes des nobles scénateurs de l'époque, je décidais de m'en retourner au Romanesque et d'y attendre les autres.

J'espérais que mon forfait ne serait pas perçu de Baltor, car son attachement aux humains était sincère.
Bien que celà m'irritais, je ne voulais pas le braquer à un moment si crucial alors que Camus était encore en danger.

Je rentrais au Romanesque.
Tous m'attendaient avec impatience.
Je regardais en particulier Formatc, et lui faisais comprendre que je ne lui en voulais pas. Car sa victime, était sûrement une espionne de la liche.
Je leur dis:

"Les paladins m'ont appris que Camus est en route vers l'antre de la liche pour venger son frère. Car la liche étant démoniaque, il en veut aux démons, et là, il a une occasion de se défouler. Donc, nous devons nous aussi aller dans le repaire de la liche. Son repère est situé dans le plan des enfers. Mais pour y aller, les paladins ont trouvés un invocateur qui veut bien nous ouvrir un passage vers ce plan. Par contre, retenez que nous seront seuls, avec des dixaines de milliers de démons plus ou moins puissants autour de nous. Mais comme nous sommes des vampires, on ne devrait pas avoir trop de problèmes. Le but, est aussi de ramener un artefact aux paladins qui ressemble à un petit médaillon en or. Moi je suis pour cette quête. Et vous?"

Quand Baltor eut fini, j'acquiesçai d'un signe de la tete, j'étais d'accord pour y aller.
Je pris la parole:

" On va aller aider Camus "

"Soit , si Camus est passé dans l'autre plan , on ne peut pas le laisser seul , il aura besoin de nous à un moment ou à un autre."

Je me levai aux cotés de Kaite en attendant les autres réactions.

Le discours de Baltor donnait une explication aux visions que j'avais eu en buvant au cou de ma victime.
Je n'étais pas persuadé qu'elle fut une espionne, en tout cas elle n'était pas consciente de l'etre; mais ce point n'avait aucunement besoin d'etre débatut ici, ni maintenant.

Celà allait être un vrai massacre, peut etre qu'on devrait prendre avec nous quelques lycans comme chair à canons?
Cette pensée me fit rire intérieurement et c'est le sourire aux coins des lèvres que je me mis à la suite de mes compagnons.

Donc, tous les annericiens partirent.
Je les guidait vers l'auberge des paladins.
Cette fois, un mage nous attendait.
Il nous dit:

"Reposez vous tous au moins un jour.Car en enfer, vous ne pourrez pas vous régénérer aussi facilement qu'ici. Car il n'y a pas d'humain. Seulement des démons, et des morts vivants.
Certes, il doit y avoir peut être un ou deux mages très puissants qui ont vaincus la mort et réussis à s'installer dans ce plan infernal. Mais c'est très rare.Donc, à demain soir."

Puis il partit se reposer.
Nous avions des chambres qui avaient étées louées pour nous.
Après une bonne journée de sommeil, le lendemain soir, il nous attendait, et il avait traçé un cercle sur un mur. Il se mit à incanter au moins 15 minutes, et après celà un vortex apparut. Moi et mes compagnons n'avons pas hésités une seule seconde à y aller.
Après un temps qui nous parut interminable, nous apparaissions dans un monde vide.
C'est à dire rien à part la poussière, et l'immensité.
Mais au bout de 2 minutes, un petit démon ailé vint nous voir. Il avait des petites ailes, et n'était pas plus haut qu'un casque. Mais, il avait un petit bout de tissu noir qu'il portait sur son dos.
Il se mit sur l'épaule d'Abygail et dit:

"Bienvenu mes seigneurs dans ce monde de pourriture. Je suis Olfar pour vous servir. Que voulez vous savoir? En échange d'informations, j'aimerais que vous me rendiez un peitt service. Voilà, une bande de 3 démons m'ont volés mon territoire, et m'ont menacés. Ils m'ont aussi pillés mes trésors, comme ma pauvre épée empoisonnée( en fait, elle avait la taille d'un cure dent et servait à endormir les mortels pour que le démons leur crèvent les yeux par plaisir).Donc, si vous pouviez les tuer et récupérer mes objets, je vous guide vers ce que vous voulez"

Moi personnellement, je trouvais qu'on n'avait pas le choix et qu'il fallait accepter.

Olfar jouait son rôle de vigile et nous surveillait les alentours.
Je demandais à Louis de prendre le corps de Camus, car dans ce monde, pour survivre, le combat n'avait pas grande utilité.
Seule la magie permettait la victoire.
Sur le chemin du retour, la liche nous apparut.
Elle nous dit:

"Laissez moi mon trophé ou vous mourrez".

De toute évidence,elle avait affaibli Camus pour lui voler ses pouvoirs.
Louis laissa Camus à terre pour se préparer au combat inégal.
Car on n'étaient pas de taille.
Quand j'eus une fabuleuse idée. Le mage nous avait parlé de nécromancien. Donc, si je pouvais trouver mon maître humain qui avait soit disant disparu.Version à laquelle je ne croyais pas. De plus j'avais senti une magie nécromantique en venant, et elle m'était familière.

Car mon maître avait été un des précurseurs des voyages en enfer.
De plus, il avait été invaincu durant toute sa vie.
Je demandais à Olfar de le contacter de la part de Baltor.
Le démon hésita, car il le connaissait de renom et avait peur de se faire tuer.
Mais devant ma mine sauvage, il ne refusa pas et vola de toutes ses forces pendant que je m'apprêtais à défendre mes amis face à une créature quasi invincible.