inquiétude...

On ne parlait plus que de ça au Romanesque. Les restes retrouvés de 2 créatures de la nuit. La nuit avant, c'était un vampire, et la nuit dernière un loup-garou. Evidemment chaque clan pensait que c'était l'autre clan et vice versa.

On était tous là, comme à notre habitude à notre table. On repensait à ce qui nous était arrivé dans ce fameux chateau. Et à la perte du frère de Camus qui nous peinait. Camus n'était pas venu au Romanesque depuis deux jours. On pensait aller le voir pour essayer de lui remonter le moral.

C'est là que l'équipe se mit en route pour aller voir leur vieil ami.

Chaque fois qu'un des notres se déplaçait dans ce qui était devenu notre repère , aussitot les yeux des autres accompagnaient son mouvement.
La rumeur s'était colportée , il y avait eu des survivants au village et tout le monde avait entendu dire avec plus ou moins de pertinence que nous avions mis un terme de façon violente aux agissements de la meute qui avait tenté de couper nos ressources en minerai démoniaque.

Je n'avais pas vu Camus depuis cette nuit rouge alors quand ils ont décidés d'aller à sa rencontre je me suis tout naturellement laissé embarqué.

En chemin nous avons eu des démélés avec quelques squellettes. Celà nous préoccupait un peu, mais pas autant que le fait de n'avoir pas vu Camus depuis 2 jours.

Nous arrivions à l'orée du chemin qui menait jusqu'à chez lui. Un brouillard épais à couper au couteau y avait élu domicile. Il fallait le traverser et voir comment allait Camus.

Ce brouillard devait être l'oeuvre de Camus.
Il devait vraiment être perdu et désorienté.
Etant un mage vampire, je me proposais pour rentrer le premier dans ce brouillard.
Car avec mes pouvoirs psychiques, je pouvais m'orienter et sentir d'éventuels dangers plus facilement que mes deux compagnons.
Par contre, en cas d'attaques physiques, j'étais évidemment plus faible qu'eux.
Je n'étais pas un guerrier après tout.
Donc, comme d'habitude, j'attendais la décision de mes amis avant d'agir.

"Peut-être voudrait-il rester seul pour le moment , Camus reviendra lorsqu'il se sentira mieux?
Nous avons pour la plupart d'entre nous perdu tous nos parents , je suis né au temps du naufrage de l'empire romain, ils sont devenus que deux ombres dans mes souvenirs...
Camus est très fort, il se relèvera.
Dites lui que sa tristesse n'est qu'un passage, le processus obligatoire qui l'aidera à faire son deuil et qui ensuite le rendra plus fort.

Je m'en vais faire le point sur nos affaire en cours, vous connaissez mon numéro en cas d'imprévu."

C'est alors qu'on entendit un hurlement à vous glacer le sang qui venait de la maison de Camus. On décidait d'aller voir ce qu'il se passait.

Je défonçais la porte avec Balmung,car la glace n'était pas solide.
Sauf si Camus décidait de la durcir et de la protéger.
Au bout d'une minute à observer les alentours, des soldats humains nous entouraient.
C'était des mercenaires de toute évidence.
Nous étions 3, ils étaient au moins 15.
Leur chef avança avec une épée de lumière.
C'était donc un Paladin.
Si l'envie lui prenait de nous vaincre, il le pouvait.
A moins que je lui enlève son arme par télékinésie.
Mais ses hommes nous sauteraient dessus en quelques secondes.
Sa lame pouvait s'embraser de lumière par sa simple volonté, et donc nous détruire pour les plus faibles, ou nous affaiblir pour les plus résistants.
Pour l'instant, il n'activait pas ce pouvoir.
Il nous dit simplement:

"Ne bougez pas et vous vivrez vampires."

Camus n'était pas là et de toute évidence, lui et ses hommes le cherchaient.

J'expliquais la situation pas encore désespérée à Kaite.
Je le lui communiquais par télépathie.

Au bout de cinq minutes, je décidais de briser le silence.
Je dis au paladin:

"Savez qui nous sommes mortels?"

Et il me répondit:

"Oui, votre réputation vous précède.Toi, tu es Baltor le mage vampire dit Baltor le juste. Là, c'est Louis le chef de votre communauté, dit Louis le sage. Et enfin, il y a Konrad l'espion, dit Konrad le mystique. En tout cas, ce sont les surnoms que l'on vous donne. Si je ne vous ai pas détruit, c'est parce que toi Baltor, tu n'es pas maléfique. Pour tes amis je ne sais pas, mais toi, je suis sûr que tu n'es pas un démon assoiffé de sang. Ne vous inquiétez pas pour votre ami Camus, nous venons le chercher pour une quête urgente. S'il ne nous attaque pas, il ne lui sera fait aucun mal."

Cette histoire de quête m'intriguait. Je décidais de lire dans ses pensées.
Une fois que j'eus découvert le motif de sa visite, j'en fis part par télépathie à mes amis. Ils avaient besoin de Camus pour récupérer un artefact de lumière situé dans le monde des enfers. Un endroit où les mortels ne pouvaient pas s'aventurer. Or, les vampires le pouvaient avec l'aide d'un enchanteur qui leur ouvrirait un portail démoniaque.

Les autres venaient d'arriver, je leur expliquais la situation: des hommes, une quinzaine, dont un paladin recherchaient Camus pour une mission que seul un vampire pouvait exécuter. Mais Baltor, Louis et Konrad avait besion d'aide. On pénétra dans l'enceinte de la maison, on se déplaçait lentement dans la brume vers la porte où était situé les autres.
Je demandais doucement:

"Que fait-on?"

Deux gardes étaient à l'entrée. Ils scrutaient les environs, mais avec le brouillard ambiant, ils ne voyaient pas grand chose.

C'est alors qu'une dizaine de squelettes arrivait vers les gardes, suivi d'un maître-liche. Eux aussi venaient, mais pas pour les mêmes raisons que les paladins.

Je décidais d'agir pour sauver les paladins.
Car apparament ils ne nous voulaient pas de mal.
Donc je dis au chef des paladins:"Attention, une liche approche".
Il n'était pas équipé pour la combattre et il le savait.
Car son épée de lumière ne ferait pas grand mal à la liche.
Sauf s'il arrivait à la toucher avec.
Ce qui était improbable du fait qu'elle était une jeteuse de sorts très puissante.
Quand à ses hommes, eux aussi ne pouvaient rien faire.
J'attendais que mes compagnons approuvent mon idée, car ils auraient pu nous tuer s'ils l'avaient voulu.

Il fallait qu'on aide les paladins. Pour au moins savoir ce qu'ils nous voulaient. On se préparaient tous à se battre contre une escarmouche de squelettes.

Je prenais la liche à part, car j'étais comme elle: un ancien mage.
Elle me lançait un sort d'énergie de feu.
C'était en fait un rayon de flammes.
J'esquivais en sautant sur le toit de la cabane à Camus grâce à mes pouvoirs de vampire.
En riposte, je la projetais contre le mur du chateau avec mes dons psychiques.
Mais elle se relevait vite.
Je voyais le paladin qui s'approchait doucement d'elle.
Je décidais de la distraire pour qu'il lui porte le coup fatal.
Quand à mes compagnons, ils se battaient plutôt bien et n'avaient pas besoin d'aide.
Ce n'était que des squelettes après tout.

La liche vit le paladin et lui porta un coup avec son épée à la cuisse, le paladin resta à terre.

La liche invoqua un cercle magique, des morts se levaient de partout. Des renforts arrivaient envoyés par des Seigneurs de l'Epouvante. La liche s'évanoui dans une fumée épaisse. Elle nous laissait en compagnie de zombies, morts vivants et une bon nombre de squelettes.

Tous prêt à vouloir nous tuer. On attendait le moment de sonner la charge contre ces abominations de l'enfer.

Kaite s'élança suivit du reste de la troupe, la bataille commençait.

Je décidais d'aider le paladin.
Je le faisais léviter dans les airs et le mettais en sécurité derrière Konrad à qui j'ordonnais de le protéger.
Quand aux zombies et squelettes, j'atterissais par terre et faisais usage d'un pouvoir onde de choc.
Donc, quand j'atteris, tous les morts-vivants qui m'entourraient tombèrent par terre.
J'en profitais pour briser le crâne d'une dixaine d'entre eux avant qu'ils ne se relèvent.
Ensuite, je me mettais près de Konrad et ensembles, on attendait l'approche de cette armée.

Les morts-vivants se relevaient plus les paladins tombés au combat, on commençait à trouver le temps long, si on peut pas les détruire, on va mourir ici. C'est alors qu'une brume envahit l'air environnant. La température descendit très vite. Le sol se recouvrit de glaçe. Un puissant rayon traversa tous les rangs des morts-vivants qui se retrouvèrent tous glacés. Puis éclatèrent tel des morceaux de verre. Les survivants furent vite battus par Louis et Aby. L'état du paladin en chef était assez sérieux.

Aucune trace de la personne qui nous avait aidé, même si tout le monde pensait à Camus.

Pour soigner le paladin, j'avais décidé de l'emmener personnellement devant un avant poste de paladins.
Car ils avaient des sorts de guérison.
Mais je ne devais pas me faire repérer, sinon ils me tueraient.
Donc, je le pris dans mes bras et le mit sur mon épaule.
Ensuite, je courrais aussi vite que possible.
Au bout d'une heure et demi, je le déposais devant deux paladins ébahis et filais sans demander mon reste.
Si le paladin voulait nous retrouver, il savait qu'on était au Romanesque.
D'ailleurs, je décidais d'y faire une halte pour me déshaltérer et me détendre un peu en attendant que le paladin guérisse.